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Le 20 juin 2025, le Grand Conseil du canton de Genève a voté la loi 13562, octroyant un crédit de 42,5 millions de francs pour la construction de sept écoles de pédagogie spécialisée (ECPS).

Parmi ces projets figure une école prévue au cœur du Parc du Marais, un espace naturel majeur du Grand-Saconnex.

Cette décision va à l’encontre des orientations du Plan Directeur Communal (PDCom), qui identifie depuis plusieurs années le Parc du Marais comme un site à préserver et à agrandir en raison de sa valeur écologique, sociale et paysagère.

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Situé en lisière du chemin de Bonvent, le parc abrite une biodiversité locale remarquable et constitue un lieu de promenade, de détente et de rencontre intergénérationnelle pour de nombreux habitants du Grand-Saconnex et de Vernier.

 

Notre position

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Nous sommes bien entendu sensibles à la nécessité de développer des structures adaptées pour accueillir et accompagner les enfants ayant des besoins spécifiques. et nous rejoignons la position de la Fegaph
Cependant, nous estimons que le choix du site, en plein cœur d’un espace vert classé prioritaire à préserver par le PDCom, est une erreur majeure.
Ce projet va à l’encontre des principes d’aménagement durable défendus à la fois par la commune et le canton, et menace un espace naturel unique pour la faune, la flore et les habitants du quartier.

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La raison pour laquelle nous nous opposon à ce projet​

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Le projet d’implantation d’une école spécialisée dans le Parc du Marais est en contradiction totale avec les Plans directeurs communaux (PDCom) successifs du Grand-Saconnex, élaborés et travaillés depuis plusieurs années.
Ces documents d’aménagement, fruit d’une large concertation entre la commune, les urbanistes, les habitants et le canton, affirment sans ambiguïté que le Parc du Marais doit être protégé, valorisé et agrandi en tant qu’espace vert structurant de la commune et de la région.

Le Parc du Marais :

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• joue un rôle de corridor écologique essentiel, assurant la continuité des milieux naturels entre Vernier, le Grand-Saconnex et la campagne avoisinante ;

• constitue un espace de respiration et de bien-être, dans un environnement déjà densifié ;

• est identifié dans les PDCom comme un site prioritaire à préserver et à renforcer, garantissant la biodiversité et la qualité de vie des habitants ;

• représente un symbole d’équilibre entre urbanisation et nature, au centre d’une vision communale partagée depuis plus d’une décennie.

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Construire une école dans ce périmètre reviendrait à rompre avec les principes de planification établis par la commune et validés par le canton.L’État se placerait ainsi en contradiction avec ses propres engagements en matière de durabilité, en détruisant une zone verte expressément désignée pour être conservée et étendue.

Cette opposition ne provient pas d’une seule voix :

L’AHCB agit en coordination avec plusieurs associations de quartier et de protection du patrimoine, notamment :

• l’A3S ( Association Secteur Sous-Sarasin)

• l’AICC  (Association des intérêts des habitants du chemin des Corbillettes et alentours)

• l’ASAP (Association Secteur Attenville et Pommier)

• Genève Sauvegarde,

• et l’Association du Parc des Mayens,

• toutes unies pour défendre la cohérence territoriale et la préservation des espaces naturels du Grand-Saconnex.

 

Cette mobilisation bénéficie en outre de soutiens politiques significatifs, au niveau communal et cantonal, traduisant une volonté partagée de préserver le Parc du Marais comme patrimoine écologique, social et culturel commun.

En autorisant ce projet, les autorités risqueraient de rompre un équilibre de planification construit au fil des ans, fondé sur une vision d’aménagement durable et sur la confiance entre institutions et population.

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Les démarches de l’AHCB

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Dès l’annonce du projet, l’Association des Habitants du Chemin du Bonvent (AHCB) (www.bonvent.ch) s’est mobilisée pour préserver ce site exceptionnel.

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1. Intervention auprès du Conseil municipal

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Nous avons d’abord écrit au Conseil municipal du Grand-Saconnex pour demander qu’il conteste le choix du Parc du Marais comme site d’implantation de l’école.
Dans ce courrier, nous avons également proposé trois emplacements alternatifs situés sur la commune, permettant d’accueillir le projet sans compromettre cet espace naturel.
À la suite de cette démarche, le Conseil municipal a voté une résolution demandant à préserver le Parc du Marais et à rechercher d’autres emplacements plus adaptés.
(La résolution est consultable ici.)

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2. Appel au Grand Conseil et au Conseil d’État

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Nous avons ensuite adressé une lettre au Grand Conseil et au Conseil d’État, afin de soutenir la résolution communale et de rappeler que plusieurs associations représentant plusieurs milliers d’habitants rejettent le choix du Parc du Marais.
Cette démarche s’appuyait sur une vision constructive : proposer des alternatives réalistes, situées sur des terrains déjà urbanisés ou mieux connectés, comme le “Chapeau du Curé”, également sur la commune.

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3. Dépôt d’un recours contre la loi 13562

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Enfin, le 13 octobre 2025, l’AHCB a déposé un recours contre la loi 13562, votant le crédit pour la construction de ces écoles spécialisées, dont celle du Parc du Marais.
Ce recours a été introduit en collaboration avec la FEGAPH, fédération active dans la défense des droits des personnes en situation de handicap, qui nous a soutenus dans cette démarche.

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Et maintenant ?

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Nous suivons attentivement la suite de la procédure cantonale.Lorsque le permis de construire sera mis à l’enquête publique, l’AHCB déposera une opposition formelle pour défendre le Parc du Marais, en coordination avec les associations partenaires et les habitants mobilisés.

Préserver le Parc du Marais, c’est préserver un patrimoine commun, un lieu de nature et de lien social, et agir pour la qualité de vie des générations futures.

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Nous continuerons à informer régulièrement les habitants sur l’évolution de ce dossier dans cette section du site.